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Comment les élèves peuvent-ils participer au Prix Carbet des Lycéens ?

Plusieurs possibilités : les modalités seront précisées sur des pages spécifiques du blog.

  1. La participation à l'élection du "Prix Carbet des Lycéens" : deux délégués par classe - deux exigences : que les élèves aient lu les 6 romans en lice de façon à participer effectivement aux débats/qu'ils soient des "délégués", c'est-à-dire des lecteurs qui ont échangé avec d'autres lecteurs et qui sont mandatés par eux pour défendre leur palmarès.
  2. La participation au Prix de critique littéraire
  3. La participation au Prix académique de l'écriture d'un texte personnel sur l'un des romans (poésie, texte théâtral, nouvelle)

Comment rédiger une critique littéraire ?

1. Connaître le langage spécifique propre au genre auquel appartient l’œuvre sur laquelle vous jetterez un regard critique (le spectacle théâtral, le film, album de bande dessinée, essai, roman, album de chanson, clip vidéo, etc.)
2. Dans la mesure du possible, préparez à l’avance votre « grille de lecture » personnelle, c’est-à-dire les aspects particuliers que vous comptez observer. Une critique n’est pas une analyse complète, vous avez donc la possibilité de choisir les bases, les critères sur lesquels vous allez fonder votre jugement. Ce qui vous est demandé, c’est un jugement fondé sur trois aspects (au moins) de l’eouvre. Ces aspects doivent être observés avec soin, et exposés avec un peu de détail au lecteur, chacun au fil d’un paragraphe entier.
3. Au fil de votre réception (lecture, visite, environnement, écoute, …) prenez des notes, de quoi donner à votre texte quelques touches de vécu
4. Rassemblez aussi de la documentation :
Sur l’objet de votre étude : extraits de presse, interviews, dossiers de presse, autres critiques, photos, catalogues, biographies, etc.
Mais aussi sur d’autres œuvres connues de votre destinataire avec lesquelles vous pouvez établir des relations (intertextualité)
Cette documentation vous permet d’établir votre compétence, votre crédibilité. L’énonciateur et l’énonciataire peuvent ou non apparaître dans le texte. La difficulté sera que l’énonciateur apparaisse comme impartial, ce qui ne signifie pas qu’il doive gommer toutes les marques de subjectivité. A cet effet, le commentaire intègre régulièrement des références précises, des preuves, montrant qu’il est pertinent, qu’il s’applique effectivement à l’objet considéré.
5. Au moment de rédiger, représentez-vous les circonstances de communication :
A qui s’adresse votre critique : connaît-il l’objet (sinon, il faut lui permettre de se le représenter), est-il néophyte, amateur, spécialiste … ?
Avez-vous un nombre de caractères limité ?
Avez-vous la possibilité d’insérer des images ?
A quel titre souhaitez-vous intervenir : spécialiste du genre, « honnête homme », curieux, … ?
6. Parmi les critères que vous avez retenus, quels sont les plus importants pour vous ?
7. Choisissez un ton, un fil conducteur, une intention. Ceci vous permettra de donner de la cohérence jusque dans l’écriture du titre
Plus le commentaire sera cohérent, plus il sera efficace. Aussi faut-il s’efforcer de rechercher avant la composition le fil conducteur, l’idée essentielle qui sous-tend la critique. Rédigez votre texte en soignant la cohérence, la structure…commencez par une « accroche », un élément particulièrement intéressant : interpellant, mystérieux, curieux ;
En quelques lignes, une présentation synthétique met en évidence les informations essentielles du texte original dégagées par l’analyse et permet au public de se représenter l’objet du commentaire, surtout s’il l’ignore.
Les informations qui suscitent le moins de difficulté pour le destinataire censé ne pas connaître cet objet, sont placées au début, ensuite figurent les éléments que le lecteur aura plus de mal à se représenter, puisque les informations déjà livrées (cotexte) faciliteront sa lecture.